PARATGE URBÀ

divendres, 27 de març del 2009

LA GESTIÓ DELS DECIBELS

Quatre anys de presó per un delicte ecològic. Som molts els que al llegir aquest enunciat pensarem directament a una contaminació atmosferica que ha causat problemes respiratoris greus als ciutadans, o pot ser en una contaminació de les nostres fonts d'abastament d'aigua per un excés de purins de porc en un paratge desconegut. Però serem molts menys a pensar a una contaminació acústica fruit d'una alteració del nostre entorn i de nosaltres mateixos per un augment de decibels.

Les converses amigables es donen sobre uns 50 decibels, i tot el que sobrepassa aquesta intensitat es considerat pel nostre organisme com una molèstia. Tanmateix cal a dir que la contaminació acústica dels nostres paisatges és molt subjectiva com no podia ser d'una altra manera tractant-se de paisatge. Així, segons l'esborrany de la nova ordenança del soroll de l'ajuntament de Barcelona la causa principal del soroll és el trànsit però aquesta causa no es situaria entre les contaminacions acústiques més destacables pels barcelonins que focalitzarien més les seves queixes en les activitats de lleure nocturn.

Aquests primers passos pels paisatges sonors dels nostres paratges urbans en posen en alerta de la importància d'una bona gestió del medi sonor. Fins ara ens hem detingut només en els aspectes negatius del so -el soroll-, o com a molt en els aspectes més funcionals (com els codis sonors al semàfors per guiar a persones que tenen dificultats amb els codis visuals). Ens manquen encara els "Geocompositors", equivalents del que els paisagistes suposen pel sentit de la vista, es a dir, uns especialistes que jugant amb les noves tecniques o no, puguin contrarestar derminats sons o dotar un lloc d'una musica diferenciada, per què el so proporciona identitat als llocs i cada territori té dret a la seva música.

Contrarestant el soroll del trànsit (Gran Via de les Corts Catalanes, Barcelona)

6 comentaris:

  • LA GESTION DES DÉCIBELS

    Quatre ans de prison pour délit écologique. En lisant un tel énoncé, beaucoup penseront directement à un cas de pollution atmosphérique ayant entraîné de graves problèmes respiratoires parmi la population. D’autres y verront une affaire de contamination des sources d’approvisionnement en eau par un excès de lisiers dans un lieu inconnu. Mais qui imaginera qu’il s’agit là de pollution acoustique, due à une altération de notre environnement et de nos personnes par une augmentation des décibels ?

    Les conversations amicales se font à environ 50 décibels. Tout ce qui dépasse ce seuil est considéré comme une gêne par notre organisme. Mais il faut dire que la pollution acoustique de nos paysages est une affaire très subjective, comme tout ce qui touche au paysage d’ailleurs. Ainsi, selon le nouvel avant-projet de réglementation acoustique de la Mairie de Barcelone, la principale source de bruit est le trafic. Or, celui-ci n’apparaît pas parmi les facteurs de pollution acoustique identifiés par les barcelonais, qui focalisent leurs plaintes sur les lieux d’activités nocturnes.

    Ces premiers pas dans les paysages sonores de nos parages urbains nous interrogent sur l’importance d’une bonne gestion du milieu sonore. Jusque-là, nous nous sommes limités à considérer les aspects négatifs du son (le bruit), ou tout au plus les questions d’ordre fonctionnel (le code sonore des feux de circulation destiné à guider les personnes non réceptives aux codes visuels). Ce qu’il faut maintenant, ce sont des « géocompositeurs », au rôle équivalent à celui des paysagistes avec le sens de la vue. Autrement dit, des spécialistes qui, avec l’aide ou non des nouvelles technologies, sauront amortir certains sons ou doter un lieu d’une musique différenciée. Car le son sert l’identité des lieux et chaque territoire a droit à sa musique.

    Légende de la photo : Amortir le bruit du périphérique ((Gran Via de les Corts Catalanes, Barcelone)

    Per Anonymous Juliette Lemerle, A la/es 29 de març del 2009, a les 13:23  

  • Mais au final, en quoi consistait la pollution acoustique qui valut 4 ans de prison à son auteur ?

    Si je veux râler contre les copains de ma petite voisine, qui comparent le bruit de leurs pots d'échappement de scooters tous les vendredis soirs vers minuit, puis-je les accuser de délit écologique ?

    Je suis bien contente de découvrir qu'il existe une traduction du blog de Leo, je m'en vais de ce pas voir les précédentes notes que j'avais ignorées pour cause d'incompréhension quasi-totale :)

    Per Anonymous Clo, A la/es 29 de març del 2009, a les 13:52  

  • merci ju de penser à nous, exilés au delà des Pyrénées ! Même si on comprend un peu le catalan, c'est impossible à lire de façon fluide !

    Per Anonymous roch, A la/es 30 de març del 2009, a les 11:01  

  • La pollution sonore commence à peine à être prise au sérieux. Elle est pourtant dangereuse physiquement (fatigue, manque de sommeil, troubles auditifs) et psychiquement (pétage de plomb). Mort au bruit et vive la musique !

    Per Anonymous roch, A la/es 30 de març del 2009, a les 11:07  

  • J'aime "les personnes non réceptives aux codes visuels"je dirai dorénavant à mon beau père:"quel dommage que vous ne soyez pas réceptif aux codes sonores!"c'est d'un chic!!

    Per Anonymous cat, A la/es 30 de març del 2009, a les 22:46  

  • La beauté d’un paysage est très subjective. Tu peux trouver magnifique un cadre totalement industrialisé, pour ce qu’il symbolise et pour sa dimension historique, même si esthétiquement il ne correspond pas à l’idée qu’on se fait de la beauté.

    Comme le visage ravagé de quelqu’un que tu aimes.

    Il en va de même pour le paysage sonore. Les bruits de fête de la voisine du dessous vous sont moins insupportables depuis que vous la connaissez personnellement. Les bruits d’un chien qui aboie sont moins insupportables quand on sait pourquoi il aboie. Etc.

    Quand on comprend un paysage, on le tolère mieux.

    Donc, plutôt que d’installer des systèmes d’atténuation du son, je serai plutôt partisane d’une grande leçon de tolérance (et bien sûr d’éducation au respect d’autrui de l’autre côté !) parmi les populations.

    Per Anonymous Juliette Lemerle, A la/es 30 de març del 2009, a les 23:51  

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